JE TU IL.

Publié le par Watchmaker.

_est en bas de page.


Les cendres dansaient dans l'air. Cigarette éteinte pour la sixième fois en quatre minutes. On a tellement vite fait d'errer. "Marcher ça et là au hasard." Elle dictionnarise ses idées pour leur donner une raison d'être. Crache ses poumons dans le vent. S'éclabousse de conneries. Pour rien. Juste comme ça, parce que ça occupe.
L'être humain la dérange, lui fait peur, la blesse. Mais elle n'est pas grand chose sans lui. Contradictoire jusque dans l'angoisse. Surtout dans l'angoisse. Elle perd son oxygène en futilités. Elle voudrait tellement s'en foutre. S'exploser le crâne contre les murs jusqu'à ne plus pouvoir penser à autre chose. En attendant, elle écoute les mêmes chansons, se repète les mêmes phrases qu'elle espère vainement belles et se détruit encore l'envie. Ne fait plus aucun progrès. Régresse. Physiquement, mentalement, psychologiquement, humainement, socialement, culturellement. Propose son âme à qui la sauvera d'elle même.

"Fous toi en l'air. Le suicide donne de l'allure à n'importe qui."

 

 

 

 

 

 

_ est ici

Mais tout ça, c'était avant.

Elle renait. De ses fameuses cendres.

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